CINEANIMA – FESTIVAL FILM DU MAGHREB

Anima vous propose des soirées cinéma avec des films originaux. Les séances se déroulent à l’Excelsior d’Abbazia.

Festival du film maghrébin

Samedi 19 mai et Dimanche 20 mai à partir de 17h, salle Cardiccia de Migliacciaru (Prunelli di FiumOrbu).

Le centre culturel Anima s’associe à la deuxième édition du “Festival des cinémas du Maghreb en Corse”, organisé à Ajaccio par l’Association Populaire des Tunisiens de Corse et leurs Amis. La cinémathèque de Porto-Vecchio sera également partenaire cette année. Pour cette première participation, le festival se déroulera sur 2 jours, samedi 19 et dimanche 20 mai, à la salle Cardiccia.
Programmation, encore sous réserve : un documentaire et trois séances associant un court et un long- métrage, de Tunisie, d’Algérie et du Maroc.
Ouvertures au public à 17h, accueils en musique, premiers séances à 18h, buffet sur réservation à 20h15, deuxièmes séances à 21h.

Tarif : 8€ la journée
Renseignements au 04 95 56 26 67

SAMEDI

-18h-

Cousines
2003, 32 minutes, court-métrage algérien
Un film de Lyes Salem
César du meilleur court-métrage en 2005

Driss vient passer un mois de vacances à Alger. Il retrouve ses parents, son frère, ses cousines et son pays d’enfance qui a bien changé depuis son départ. Il fait la connaissance de Nedjma, une cousine éloignée un peu timide et réservée. Driss va provoquer en elle des envies d’indépendance et de liberté. Mais elle est promise à Amrane, le cousin de Driss…

Latifa, le coeur au combat
2017, 1h37, documentaire français
Un film d’Olivier Peyron et Cyril Brody

L’histoire de Latifa Ibn Ziaten est celle d’une mère devenue activiste. Quand son fils Imad est assassiné par un terroriste, Mohamed Merah, son mon bascule. Pourtant, elle refuse de perde espoir, et parcourt les villes de France dans un seul but : défendre le jeunesse des quartiers et combattre la haine avec la tolérance et l’écoute. Elle transforme ainsi chaque jour son destin singulier en un combat universel.

“Un portrait documentaire d’une femme ordinaire et d’exception signé à deux regards par Olivier Peyron et Cyril Brody. De la force du grand écran quand il témoigne du monde, et qu’il filme à la bonne distance un être, en mouvement, qui s’empare du réel et prend sa destiné en main.” (Olivier Pélisson, Bande à part)

-21h-

Les bienheureux
2017, 1h42, drame algérien
Un film de Sofia Djamaa
Projection en présence de la réalisatrice, 3 prix et 4 nomination dans les festivals

Alger, quelques années après la guerre civile. Amal et Samir ont décidé de fêter leur vingtième anniversaire de mariage au restaurant. Pendant leur trajet, tous deux évoquent leur Algérie : Amal, à travers la perte des illusions, Samir par la nécessité de s’en accommoder. Au même moment, Fahim, leur fils, et ses amis, Feriel et Reda, errent dans une Alger qui se referme peu à peu sur elle-même.

” Ce remarquable premier long métrage autopsie avec un peu de distance (l’action se passe en 2008), la société algérienne en train de panser les plaies de la guerre civile. Comment dans les films de Robert Guédiguian, tout se passe par des dialogues, assez politisés, entre plusieurs personnages de différentes générations : il y a Amal et Amir, couple qui fête ses 20 ans de mariage dans une atmosphère électrique ; leur fils insolent, Fahim, qui traîne un spleen inavoué entouré de ses amis, le “punk religieux” Reda et la joyeuse Feriel. Au cours de 24 heures mouvementées, ils vont appréhender la difficulté d’avancer dans un pays où règne une omerta généralisée sur les événements passés… C’est un film bavard sur la difficulté de communiquer, où les choses graves sont expectorées brutalement, sans prévenir. Sophie Djama procède par des ruptures de ton qui donnent sa couleur mélancolique aux Bienheureux, traversé de longues plages d’errance dans un Alger très vivant, comme figé dans le temps. Puissant.” (Christophe Narbonne, Première)

DIMANCHE

-18h-

Bolbol
2017, 25 minutes, court métrage tunisien
Un film de Khedija Lemkecher

Bolbol s’est mariée sur le tard avec Amor avec qui elle ne partage plus rien. Une vie vide, entre le ménage et le balcon qui donne sur la salle des fêtes Ellila Liltek. Mais un soir Bolbol est invitée à un mariage…

Mustapha Z
2018, 1h30, comédie noire tunisienne
Un film de Nidhal Chatta

Le film retrace vingt-quatre heures d’un citoyen tunisien ordinaire, Mustafa, en prise avec l’absurdité du système. Nous sommes à la veille des premières élections présidentielles libres, une échéance cruciale pour la jeune démocratie tunisienne. Mustapha Z est un animateur radio et père d’un jeune adolescent révolté, Malick. Il se voit reprocher par son épouse Farah, son manque d’ambition et son caractère effacé. Un mariage voué à l’échec et un train de vie monotone que Mustafa, dont l’épouse ne communique plus qu’avec des post-it, a du mal à vivre. Mustafa enchaîne en effet les déconvenues. La matinée s’annonce plutôt mal car sa femme le quitte, son fils le boude et la radio où il tente en vain de glisser une pièce, est en panne. Il monte alors dans sa voiture et refuse d’en descendre. Ce que Mustapha Z ne sait pas, c’est qu’il s’apprête à vivre une journée et une nuit hors du commun à la veille du second tour des élections présidentielles libres en Tunisie.

-21h-

Aya va à la plage
2015, 19 minutes, court métrage marocain
Un film de Maryam Touzany

Aya, une fillette de 10 ans, travaille comme domestique dans un petit appartement dans la médina de Casablanca. Enfermée à double tour, elle s’occupe des tâches ménagères. Espiègle, intelligente et drôle, Aya parvient à trouver du bonheur malgré sa réclusion. A l’approche de la fête de l’Aïd, elle rêve de rentrer chez elle.

Razzia
2017, 1h49, drame marocain
Un film de Nabil Ayouch

A Casablanca entre le passé et le présent, cinq destinées sont reliées dans le savoir. Différents visage, différentes trajectoires, différentes luttes mais une même quête de liberté. Et le bruit d’une révolte qui monte…

“S’appuyant sur une lumière de toute beauté qui nous abreuve à jet continu de paysages sublimes, Nabil Ayouch sait faire naître subtilement l’émotion à coup de sentiments à peine suggérés et de regards détournés.
Poussé par l’amour qu’il porte à son pays et sûr de la capacité du peuple à construire un nouveau modèle de société, il signe une mise en garde universelle et puissante contre l’intolérance progressive qui gagne non seulement son pays mais le monde entier.” (Claudine Levanneur, à voir à lire)
Tarif unique : 8 € (tarif octave : 6.25 €, soit 1 ticket)
Renseignements au 04 95 56 26 67